LA CREATINE
… QUAND NOTRE CERVEAU RAJEUNIT J
Avec l’âge, notre cerveau vieillit comme n’importe quel
organe. Sa faculté à stocker de nouveaux souvenirs diminue, ainsi que sa
capacité à se remémorer précisément des événements vécus, à court comme à long
terme.
Au début des années 2000, des chercheurs anglais ont voulu tester l’effet neuroprotecteur de la créatine sur les capacités cérébrales des seniors. Ils ont donc recruté plusieurs dizaines de personnes âgées (76 ans en moyenne) dont ils ont supplémenté l’alimentation pendant une semaine. Tous les participants ont eu à effectuer des tests pour évaluer leurs capacités de mémoire, avant et après la supplémentation.
Et les résultats furent surprenants : non seulement tous ceux qui avaient accepté la supplémentation ont vu leur mémoire s’améliorer, mais cela à tel point que leurs résultats laissaient penser que leur cerveau avait rajeuni de 30 ans !
Les chercheurs ont également pu mettre en évidence une amélioration de leur capacité à s’orienter dans l’espace, un atout essentiel pour les personnes très âgées confrontées à la perte de repères.
En revanche, chez les adultes de moins de 30 ans, la molécule serait peu efficace sur les fonctions cérébrales, ce qui confirme son action « anti-âge ».
Au début des années 2000, des chercheurs anglais ont voulu tester l’effet neuroprotecteur de la créatine sur les capacités cérébrales des seniors. Ils ont donc recruté plusieurs dizaines de personnes âgées (76 ans en moyenne) dont ils ont supplémenté l’alimentation pendant une semaine. Tous les participants ont eu à effectuer des tests pour évaluer leurs capacités de mémoire, avant et après la supplémentation.
Et les résultats furent surprenants : non seulement tous ceux qui avaient accepté la supplémentation ont vu leur mémoire s’améliorer, mais cela à tel point que leurs résultats laissaient penser que leur cerveau avait rajeuni de 30 ans !
Les chercheurs ont également pu mettre en évidence une amélioration de leur capacité à s’orienter dans l’espace, un atout essentiel pour les personnes très âgées confrontées à la perte de repères.
En revanche, chez les adultes de moins de 30 ans, la molécule serait peu efficace sur les fonctions cérébrales, ce qui confirme son action « anti-âge ».
Les substances dites « neuroprotectrices » comme la
créatine sont très rares dans notre alimentation et sont actuellement le sujet
de recherches actives en médecine. Leur capacité à protéger le cerveau des
dommages, qu’ils soient physiques ou psychologiques, permettrait en effet
d’améliorer le traitement de nombreux problèmes de santé : sclérose en plaques,
fatigue chronique, lésions de la moelle épinière, AVC, overdoses de drogues,
pollution, etc.
Un autre effet bénéfique de ces substances est de
protéger notre cerveau des agressions psychologiques. En cas de choc émotionnel
important (être témoin d’un attentat par exemple), le cerveau est profondément
marqué par ce qu’il a subi et devient de ce fait beaucoup plus sensible au
stress.
Biologiquement, cela se traduit par la hausse de certaines hormones (le cortisol) et la baisse de l’expression des gènes qui stimulent la croissance et le renouvellement des neurones. Dans ce type de situation, les neuroprotecteurs sont efficaces pour rendre au cerveau cette capacité.
Ainsi, il a été démontré que cette substance pouvait guérir des dépressions résistantes aux traitements classiques, le syndrome de stress post-traumatique, ou tout simplement aider au renfort psychologique.
Biologiquement, cela se traduit par la hausse de certaines hormones (le cortisol) et la baisse de l’expression des gènes qui stimulent la croissance et le renouvellement des neurones. Dans ce type de situation, les neuroprotecteurs sont efficaces pour rendre au cerveau cette capacité.
Ainsi, il a été démontré que cette substance pouvait guérir des dépressions résistantes aux traitements classiques, le syndrome de stress post-traumatique, ou tout simplement aider au renfort psychologique.
QUI A BESOIN D’UNE SUPPLÉMENTATION ?
La créatine est une molécule qu’on retrouve
dans nos muscles et notre cerveau. Elle est apportée par l’alimentation via les
protéines musculaires (viande et poisson), mais également fabriquée en petite
quantité dans notre organisme. Ce double statut, qui rend l’apport alimentaire
en créatine utile mais pas indispensable à la survie, en fait un nutriment semi
essentiel ; contrairement aux vitamines qui, elles, sont totalement
essentielles et ne proviennent que de notre alimentation.
Pour avoir un taux optimal de créatine dans
l’organisme, il suffirait donc de manger un peu de viande quotidiennement, mais
la viande d’animaux d’élevage dont nous disposons aujourd’hui est trop pauvre
en cette molécule.
En effet, les animaux fabriquent la créatine dans leur organisme pour fournir à leurs muscles une énergie rapidement disponible dont n’ont plus besoin les animaux d’élevage.
À l’inverse, la viande des animaux sauvages comme les chevreuils ou les sangliers en contient beaucoup. On s’aperçoit donc qu’il est difficile aujourd’hui d’avoir un apport optimum en créatine uniquement via l’alimentation, ce qui est d’autant plus vrai pour les végétariens et les végétaliens dont les niveaux de créatine dans le sang sont inférieurs à ceux des omnivores.
Les études le montrent clairement : moins on absorbe de créatine, plus on est à risque de dépression et plus nos performances cognitives sont faibles, en particulier s’agissant de la mémoire. Toutes les personnes, quel que soit leur régime alimentaire, peuvent donc tirer un bénéfice de la créatine, a fortiori celles qui ont une alimentation exclusivement végétale.
En effet, les animaux fabriquent la créatine dans leur organisme pour fournir à leurs muscles une énergie rapidement disponible dont n’ont plus besoin les animaux d’élevage.
À l’inverse, la viande des animaux sauvages comme les chevreuils ou les sangliers en contient beaucoup. On s’aperçoit donc qu’il est difficile aujourd’hui d’avoir un apport optimum en créatine uniquement via l’alimentation, ce qui est d’autant plus vrai pour les végétariens et les végétaliens dont les niveaux de créatine dans le sang sont inférieurs à ceux des omnivores.
Les études le montrent clairement : moins on absorbe de créatine, plus on est à risque de dépression et plus nos performances cognitives sont faibles, en particulier s’agissant de la mémoire. Toutes les personnes, quel que soit leur régime alimentaire, peuvent donc tirer un bénéfice de la créatine, a fortiori celles qui ont une alimentation exclusivement végétale.
Comment l’utiliser ? Le
meilleur moyen d’obtenir un effet optimal de la créatine consiste à se
supplémenter via un dosage et une fréquence qui imitent un apport naturel via
de la viande riche en créatine, soit entre 2 et 5 g par jour (2 g
pour une femme mince et sédentaire et jusqu’à 5 g pour un homme sportif),
répartis au long de la journée.
Par exemple : 1 g le matin, 1 g au déjeuner puis 1 g au dîner, à prendre avec un verre d’eau au cours du repas.
À cause de son nom qui se rapproche de la créatinine, une substance mesurée dans le sang pour évaluer l’activité d’élimination, on a coutume de penser que la créatine est dangereuse pour les reins. Pourtant, en 50 ans, jamais aucune étude n’est parvenue à mettre en évidence un effet néfaste de la créatine sur les reins ou même sur la santé en général.
Par exemple : 1 g le matin, 1 g au déjeuner puis 1 g au dîner, à prendre avec un verre d’eau au cours du repas.
À cause de son nom qui se rapproche de la créatinine, une substance mesurée dans le sang pour évaluer l’activité d’élimination, on a coutume de penser que la créatine est dangereuse pour les reins. Pourtant, en 50 ans, jamais aucune étude n’est parvenue à mettre en évidence un effet néfaste de la créatine sur les reins ou même sur la santé en général.
Des chercheurs brésiliens ont même administré une
forte dose de créatine à un jeune homme de 20 ans à qui il ne restait qu’un
seul rein. Résultat : aucun danger pour la santé. Les seuls effets «
secondaires » avérés sont des crampes gastro-intestinales si une quantité trop
importante est absorbée brusquement ou avec une quantité d’eau insuffisante, et
une légère rétention d’eau, principalement intramusculaire (c’est-à-dire dans
les muscles), qui peut faire augmenter artificiellement le poids du corps d’un
à deux kilos.
Les effets secondaires gastro-intestinaux peuvent être limités en choisissant une créatine dite « micronisée », c’est-à-dire dont la solubilité est maximale dans l’eau.
À noter qu’il existe différentes formes de créatine en complément alimentaire que seule la créatine dite « monohydrate » a une réelle efficacité et une absence de risques démontrés pour la santé. Enfin, il faut savoir que les effets cérébraux de la créatine se manifestent progressivement : ils débutent au bout d’une semaine de supplémentation mais ne sont pas optimum avant au moins un mois.
Les effets secondaires gastro-intestinaux peuvent être limités en choisissant une créatine dite « micronisée », c’est-à-dire dont la solubilité est maximale dans l’eau.
À noter qu’il existe différentes formes de créatine en complément alimentaire que seule la créatine dite « monohydrate » a une réelle efficacité et une absence de risques démontrés pour la santé. Enfin, il faut savoir que les effets cérébraux de la créatine se manifestent progressivement : ils débutent au bout d’une semaine de supplémentation mais ne sont pas optimum avant au moins un mois.
Efficace aussi contre l’arthrose Des
chercheurs brésiliens ont testé l’effet d’une supplémentation en créatine chez
des femmes ménopausées victimes d’arthrose. Résultat : par rapport à un
placebo, la créatine diminue nettement les raideurs et les douleurs de
l’arthrose. Les volontaires ont également rapporté qu’elles se sentaient “mieux
dans leur vie en général”, ce qui pourrait s’expliquer par l’effet
neuroprotecteur.
Bonne journée,bonne santé !
Plus d’ informations sur
la supplémentation à travers la messagerie !
Bibliographie
Julie Venesson
http://www.superphysique.org
Hibbeln JR, Northstone K, Evans J, Golding J. Vegetarian diets and depressive symptoms among men. J Affect Disord. 2017 Jul 28;225:13-17 15.
Hibbeln JR, Northstone K, Evans J, Golding J. Vegetarian diets and depressive symptoms among men. J Affect Disord. 2017 Jul 28;225:13-17 15.